Le confinement et l’arrêt total d’un grand nombre d’activité invitent nombre d’entre nous à explorer d’autres voies que celles habituellement empruntées. Le temps s’est distendu, une parenthèse s’est ouverte et il appartient à qui le veut (ou, souvent, qui le peu) d’échapper à l’inaction, à l’anxiété ambiante et à l’accumulation d’informations mortifères. Investir un nouvel univers, en laissant libre court à des aspirations laissées à l’arrière plan d’un quotidien usuellement trop « encombré » est un moyen de faire fructifier les heures qui s’offrent à ceux dont la charge familiale n’est pas trop lourde. Je suis de ceux-là et dans cette période très trouble , l’eau, le papier et la couleur font de mes journées des temps singuliers, oscillants entre enthousiasme et déception, humilité et exaltation. Des temps d’aventure affranchis de toute limites et pour lesquels aucune attestation dérogatoire n’est requise… En voici quelques témoignages…

Sous-bois en décembre. Chartreuse
Aquarelle 38×28 sur Canson Montval grain fin, 300g

Vue du matin. Refuge du Thabor
Aquarelle 41×31 sur Arches 185g grain fin

Fin de nuit aux Écrins
Aquarelle 36×27 sur Arches 185g grain fin

Fin d’orage, septembre. Glacier du Tour
Aquarelle 34×26 sur Canson Montval 300g grain fin

Glacier de Bionnassay
Aquarelle 30×22 sur Canson Montval 33g grain fin

Fin d’après midi. Glacier du Tour
Aquarelle 35×26 sur Hahnemühle 325g grain fin