Quand un jour la personne dont vous avez la chance de partager la vie vous ramène deux blocs de papier aquarelle, vous ne pouvez pas ignorer le message… Et vous comprenez que vous ne pourrez plus vous retrancher derrière les : « Ha oui, je m’y remettrai bien, mais voilà... » et les « ça ne se fait pas comme ça, il faut rentrer dedans… ça demande du temps… » comme vous le faite depuis des mois (années ?).

Bref, quand ça c’est produit, j’ai bien compris qu’il allait falloir dépasser la crainte de ne plus y arriver, de connaître des échecs et tout ce qui, jusqu’ici, avait justifié de remettre à plus tard le moment de reprendre les pinceaux. Alors, comme en plus elle a pas fait dans la facilité en me mettant dans les mains un papier satin qui demande rapidité et assurance, j’ai choisi d’en rajouter encore en bannissant le dessin préalable et en me limitant à l’usage d’un pinceau n°5. Les formats sont modestes : 15 x 11 et 21 x 30, mais je commence à reprendre goût au plus grandes étendues. L’appel de grands espaces, sans doute… En attendant, voici ce que ça donne…

Pralognan, le lac des Vaches, fin de printemps
De Tête Rousse vers le glacier de Bionnassay
La Barre et le refuge des Écrins
Du col du Dôme, vue sur le Mont Maudit
Depuis le sommet du Mont Blanc
Matin sur le glacier de Roche Ferran